1 avril, 2021
L’Afrique de l’Ouest œuvre pour le renforcement de la résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

La propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a négativement affecté tous les secteurs perturbant dans la foulée les systèmes de production, de stockage, de commercialisation, de transformation et de distribution des produits agricoles et alimentaires. A cette problématique, s’ajoutent les défis liés à l’insécurité civile, aggravés par les conflits armés et intercommunautaires et des changements climatiques.
Il urge dès lors de sauver des vies humaines et des moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables en agissant de façon plus coordonnée sans pour autant perdre de vue les chantiers structurels de la Politique agricole des États de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (ECOWAP).
Si l’on se fie à l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA), le renforcement de la résilience se présente comme le point d’articulation entre la réponse aux urgences, la sortie de crise et la construction des bases durables d’un système agricole et alimentaire robuste en capacité de répondre aux défis de moyen et long termes tels que l’emploi des jeunes, l’adaptation au changement climatique et le déploiement de l’agroécologie, une sécurité alimentaire et nutritionnelle qui élimine la faim et la malnutrition, des institutions nationales et régionales efficaces, des agricultures familiales structurées par des organisations professionnelles plus productives et compétitives bien articulées aux marchés, des outils de financement adéquats, etc.
Pour ce faire, conclut, l’ARAA qui est chargée de coordonner et faciliter l’exécution des missions relatives à la mise en œuvre de la politique agricole régionale que les Commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) doivent s’organiser en conséquence avec les partenaires techniques et financiers pour prendre en charge efficacement la réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles dans la région. La bonne articulation du dispositif régional de veille avec le système à trois niveaux de la stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire et les microprojets de filets sociaux de sécurité, permettront à la fois un suivi rapproché des conditions de vies des ménages les plus vulnérables et d’apporter les réponses appropriées aux crises structurelles qui frappent la région depuis plusieurs décennies.
SOURCE: VivAfrik
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